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MISE À JOUR DU 04.02.2019

 

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 01.04.2018 : Rappel, l'historique des batailles successives de la Ghouta est intéressant du fait de l'aspect similaire qu'auraient des insurrections de quartiers ZUS en banlieue Parisienne mais pas seulement. Les journalistes ont par exemple été chassés du quartier du terroriste de Trèbes, Ozanam, proche de la ZUS La Gravette.

La page WIKIPEDIA est à jour : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_la_Ghouta_orientale 

 

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 16.03.2018 : L'armée Syrienne, loyaliste donc, saucissonne la zone rebelle, c'est la bonne méthode pour économiser ses forces. On notera quand même que la Syrie utile est désormais contrôlée par le régime et que manifestement la vie normale reprend, certes dans un pays ruiné. S'il y avait des exactions, nul doute que les médias aux ordres s'en seraient emparés depuis belle lurette.

Il y a quand même un souci dans le nord, le long de la frontière Turque à Adlin. Là, ça craint, les Kurdes, encerclés, se sont exfiltrés dans leurs montagnes, et attendent de pied ferme une armée classique qui est battue d'avance, puisque c'est asymétrique avec zone refuge.

 

 

 

 

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 13.03.2018 : Exemple typique de la réduction d'une ZUS rebelle, vaste zone homogène depuis 2013, où les "rebelles" ont fait les jacques tant que le gouvernement légal ne pouvait les s'occuper de leur matricule. Ce sera exactement la même chose sur le TN, vu les effectifs en présence et le capharnaüm provoqué par l'insurrection de quartiers ZUS (ou autres), l'Etat Major sera obligé de faire des choix et donc de "laisser pisser", se contenter de confiner tant bien que mal pour se concentrer sur le vital.

La Ghouta est progressivement réduite à une peau de chagrin, que l'armée Syrienne est en train de couper en deux. L'enjeu, comme dans toute guerre asymétrique, et sur le TN ce sera exactement pareil, c'est la population, qui sert du côté rebelle comme bouclier humain et fourni des supplétifs logistiques volontaires ou contraints aux combattants, de l'autre de monnaie d'échange pour obtenir la reddition des rebelles. Autre fonction : les pleurnicheries humanitaires, dont ne se prive pas le gouvernement Français, dans le but d'accuser le régime de Bachar el Assad. Plus la bataille dure, plus nos dirigeants ont le sang des gosses sur les mains, et la propagande ne se prive pas d'en montrer.

 

 

 

 

 

MISE A JOUR DU 10.03.2018 : Il y a de nombreuses vidéos sur You Tube, qui décrivent la situation. Un général Syrien a bien expliqué sa manoeuvre https://youtu.be/B_nCllBDZsw?t=7 , qui consiste à couper en deux la zone d'ouest en est dans la zone des "campagnes habitées" (Cf Trinquier), plus adaptée au combat en milieu ouvert classique d'une armée Syrienne équipée de blindés et d'artillerie. Il s'agit en plus d'une zone de culture, la prendre scinde non seulement la Ghouta en deux, mais coupe les combattants d'une partie de leur ravitaillement (produits frais, eau). Le filtrage des convois humanitaires, où le matériel médical pour soigner les blessures est interdit d'entrer accentue les effets du sièges, vielle technique moyenâgeuse s'il en est.

Ensuite, il faudra passer au combat ZUB, les deux zones pouvant être réduites successivement. De toute façons l'Etat Major Syrien et de "l'allié" Russe très présent, a tout son temps.

Comme ailleurs, une évacuation des miliciens et de leurs familles pourrait être négociée.

La vidéo du Figaro est aussi correcte : https://www.youtube.com/watch?v=YiWFb4gJU9k .

On pourrait sur le TN se retrouver dans une situation similaire : exfiltrer l'ennemi vers un des 57 pays de l'OCI, avec regroupement familial à l'envers, pour s'en débarrasser sans trop de casse, le combat ZUB étant un gros pourvoyeur de cimetières militaires.

 

 


Un civil ayant un peu de culture militaire, et appelé à combattre en tant que citoyen-soldat, doit s'intéresser à des batailles passées et présentes qui se déroulent dans le même contexte que celui qu'il va devoir affronter. La bataille en cours (8 mars 2018) de la Ghouta est un excellent exemple. Cette zone "rebelle" a commencé à faire parler d'elle en 2013 avec une polémique médiatique sur l'utilisation (?) d'armes chimiques par le régime de Bachar El Assad, qui, je le rappelle, est le pouvoir légitime en Syrie, certes un peu dictatorial, mais en orient comment faire autrement ?

En gros, complètement débordé par une insurrection généralisée et Daech, le pouvoir a fait ce qu'il a pu pour préserver Damas, la carte ci-dessus est parlante.

Les trois règles de Foch se sont appliquées : les insurgés de la Ghouta ont fait leurs petites affaires tant que le pouvoir légitime ne pouvait pas s'occuper de leur zone. Le problème est qu'avec la chute de Daech, ils se sont retrouvés encerclés (de même qu'une autre enclave plus au sud).

La proximité de zone rebelle avec un saillant dans la zone de pouvoir du centre de Damas (équivalente aux quartiers centraux de Paris versus les ZUS de la capitale et celles du "neuf cube") a permis des tirs de mortiers et roquettes sur les "beaux quartiers", ce qu'oublient de préciser les médias aux ordres.

La bataille actuelle est typiquement asymétrique, avec une armée régulière disposant de blindés, d'artillerie et d'aviation (soutenue par l'allié Russe). Les théories de Galula et Trinquier s'appliquent sur l'implication de la population civile, prise en otage comme bouclier humain.

De toutes façons, le combat urbain consommant énormément de munitions, et le ravitaillement en munitions, eau, nourriture et matériel médical étant coupé par l'encerclement, les carottes des insurgés sont cuites. Humainement, il faut arriver à évacuer des populations "civiles" qui se font tirer dans le dos avec le moins de casse possible. Mais d'un autre côté, ils sont lourdement responsables d'être restés dans leurs quartiers et ne pas se rendre avant le déclenchement des opérations militaires de liquidation.

C'est ce que les officiers sur le terrain dans l'encerclement des ZUS auront humainement à faire : convaincre les civils d'évacuer avant l'assaut.

Sinon, ce sont les horreur de la guerre, les images sont parlantes. 

 

Quartier ZUS typique, style Ghouta. LE HAVRE.